Conflit postéro-supérieur de l’épaule : résultats d’un sondage international auprès de 261 chirurgiens orthopédistes - 21/11/19
Internal impingement of the shoulder: An international survey of 261 orthopaedic surgeons
, Jean Grimberg b, Yves Lefebvre c, Lisa Peduzzi d, Alexandre Hardy e, Matthieu Sanchez f, Nicolas Holzer g, Jérôme Garret h, Simon Bertiaux i, Jean Kany j, Christophe Levigne h, Philippe Clavert kla
Société francophone d’arthroscopiel
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Résumé |
Contexte |
Le conflit postéro-supérieur (CPS) est une pathologie spécifique des jeunes sportifs avec lancer en armé, décrite en 1991. De nombreux traitements médicaux et chirurgicaux ont été proposés avec des résultats mitigés.
Objectif |
Comparer les pratiques diagnostiques et thérapeutiques d’un groupe de chirurgiens français avec un groupe de chirurgiens étrangers concernant le CPS.
Méthodes |
Un questionnaire comprenant 21 questions a été produit en français et en anglais et envoyé par courrier électronique aux 1300 membres de la SFA (groupe France) et à des chirurgiens non français (groupe Monde). Le sondage interrogeait sur la connaissance de la pathologie (2 questions), sa fréquence en pratique clinique (2), son diagnostic (6), son traitement médical (3) et chirurgical (5), et les résultats du traitement sur la reprise du sport (3).
Résultats |
Deux cent soixante et un chirurgiens (206 France, 55 Monde dont 42 du Japon) ont répondu au questionnaire. Quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux avaient connaissance de la pathologie. Les chirurgiens nonfrançais sondés avaient une expérience plus importante de la pathologie par le nombre de cas vus en consultation ou pour la pratique chirurgicale (19 % vs 45 %, p<0,001). La douleur postérieure en armé était le signe clinique le plus consensuel (99 % France, 74 % Monde, p<0,001) suivie par l’hyper-rotation externe en abduction (55 % vs 65 %, p=0,23). Les lésions du labrum postéro-supérieur et de la face profonde de la coiffe étaient les plus fréquemment recherchées. Le traitement chirurgical comprenait le débridement de la coiffe pour la majorité des chirurgiens (74 % vs 70 %) mais la glénoïdoplastie postéro-supérieure était une spécificité française (67 % vs 4 %, p<0,001). La reprise du sport après chirurgie était estimée entre 50 % et 75 % par la majorité des chirurgiens.
Discussion |
Le CPS est une pathologie connue sur le plan théorique par la majorité des interrogés mais la chirurgie reste rare en France. La pratique du base-ball, très rare en France mais responsable de la majorité de la pathologie sportive de l’épaule au Japon, ainsi que la présence de lésions voire de diagnostics différents pourraient expliquer certaines différences mises en évidence par ce sondage.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Conflit postéro-supérieur (CPS), Douleur postérieure en armé, Hyper-rotation externe en abduction, Lésions du labrum postéro-supérieur, Lésions face profonde de la coiffe
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| ☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 105 - N° 8S
P. S10-S15 - Dicembre 2019 Ritorno al numero
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